Mon cher Gaylord,
A trente ans passés, nous sommes tous les deux jeunes, mais pas tant que ça. Il nous reste une quarantaine d’années à user nos pantalons sur les chaises des bistrots, un peu plus si tu comptes celles où nous les userons dans la cafèt’ de la maison de vieux où nos rejetons nous feront enfermer, un peu moins si tu continues à fumer. Pour comprendre comment les politiques publiques peuvent évoluer dans ce temps qu’il nous reste, il faut cerner les grands courants sociaux et environnementaux dans lesquelles ces politiques vont devoir naviguer. Ce sont les trois clés. Mais avant, laisse moi te dire que tu peux tranquillement ignorer la majeure partie des propositions des candidats, car elles concernent des problèmes qui n’existent pas, ou en tout cas pas dans la forme qu’on leur donne.