« On aurait voulu aller plus haut que le 16e étage », regrette Samir rétrospectivement. Comme tous les habitants du quartier, ils connaissaient Fatoumata, et ses trois jeunes enfants. Ils étaient aussi amis avec le plus grand, un adolescent de 15 ans, absent au moment du drame et n’osent pas imaginer son chagrin. Ils pensent avec une grande tristesse au papa, agent de sécurité qui a tout perdu à l’espace d’un après-midi. « Tout le quartier est en deuil. On va essayer de le soutenir », glisse Samir.
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