Aubervilliers : les jeunes héros ordinaires de la tour infernale

Dans les escaliers, l’atmosphère est devenue irrespirable. Les fumées descendent en même temps que les jeunes secouristes. « On était portés par l’adrénaline », explique Samir qui a refait plusieurs fois ce parcours du combattant avant l’arrivée des pompiers.

« J’ai vu les jeunes et les policiers courir dans le même sens »

Quand le feu a été maîtrisé vers 20 h 30, Samir et ses amis n’ont pas voulu rentrer chez eux. « On s’est posés et on est restés jusqu’à la fin, toute la nuit. » Vers 3 heures du matin, les secours ont descendu les corps des quatre victimes. Quelques riverains ont assisté à la scène, les yeux emplis de larmes.