Une situation similaire s’était produite en décembre dernier. Plusieurs migrants avaient alors été relâchés à Agadez, dans le nord du Niger et abandonnés à leurs tristes sorts. Cette nouvelle vague d’expulsion interpelle les observateurs, car selon plusieurs observateurs, elle ne garantit pas le respect de la dignité humaine.
Dans un billet écrit en juin 2017, Zahra Rahmouni dénonçait les conditions précaires et sans recours dans lesquelles se trouvent de nombreux Sub-sahariens travaillant sur des chantiers en Algérie et elle ajoutait, à propos du racisme:
Le 20 juin coïncidait aussi avec la journée mondiale des réfugiés. « Nous avons constaté que certaines personnes ont choisi ce jour-là pour mener une campagne raciste et choquante contre les Subsahariens, les Africains, les personnes de couleur », a regretté Hassina Oussedik qui dénonce les appels à la violence relayés sur les réseaux sociaux.