L’Algérie, ancienne championne de la lutte anti-coloniale, expulse maintenant les migrants africains

Pour illustrer l’importance de l’Algérie pour tous les mouvements de libération nationale et la reconnaissance de leurs leaders envers ce pays, le blog History of Algeria rappelle les propos du leader du PAIGC, Amilcar Cabral:

En 1968, lors d’une conférence de presse à la villa Boumaâraf, à Ghermoul, à Alger, siège des mouvements de libération en Algérie, il répondait à la question d’un journaliste américain sur l’engagement et l’aide de l’Algérie en ces termes : « Prenez un stylo et prenez note : les musulmans vont en pèlerinage à la Mecque, les chrétiens au Vatican et les mouvements de libération nationale à Alger ! »

Le Président algérien actuel, Abdelaziz Bouteflika, alors le plus jeune ministre des Affaires étrangères que le monde ait connu ainsi que Président de l’Assemblée générale de l’ONU, a été un fervent avocat de la cause des opprimés et un des fondateurs du tiers-mondisme. Il a été ministre des Affaires étrangères de  à , dans les gouvernements d’Ahmed Ben Bella et de Houari Boumédiène, dans la période d’agonie du colonialisme en Afrique. C’est grâce à son action dans ses fonctions et comme Président de l’Assemblée générale de l’ONU que l’Afrique du sud a été exclue en 1974 de l’organisation internationale.