L’intersectionnalité ne consiste-t-elle pas précisément à étudier ces différences ?
Vous avez raison, et j’en reconnais les mérites. Mais elle me semble accorder au prisme de la race un privilège exorbitant. En insistant sur la dimension identitaire, elle fait, par exemple, des violences policières aux Etats-Unis un problème exclusivement racial. Mais si on en faisait d’abord un problème de classe, on n’aurait pas tort. Or, le monde qui vient est marqué par la croissance des inégalités sociales : on peut donc craindre les effets pervers de ce changement de paradigme.
Du bon usage de la tolérance, avec Claude Habib