Alain Policar : « La fixation sur les origines tend à les transformer en destin »

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Le cosmopolitisme me paraît être l’internationalisme le plus achevé aujourd’hui. A l’origine, l’Europe est un rêve cosmopolitique : il s’agit qu’une génération marquée par deux guerres mondiales construise des identités supranationales pour assurer la paix. Les jeunes ont oublié cette dimension. Le cosmopolitisme a aussi une dimension tragique, il est la prise de conscience de notre vulnérabilité commune.