«Repats»: le retour des cerveaux en Afrique

C’est le cas de Khadidiatou, employée dans une entreprise pharmaceutique à Dakar, au Sénégal. «J’ai été contactée par un chasseur de tête, et j’ai tout de suite saisi l’opportunité !», se souvient-elle «En deux-trois mois, j’étais installée». Née à Paris, originaire de Guinée, elle avait déjà, depuis quelques années, fait le choix de l’expatriation : France et Allemagne pour les études, puis des stages en Angleterre, Irlande et Belgique. «Cette fois, c’est différent», commente la jeune diplômée d’ESSEC, «ici tout le monde te ressemble, c’est un peu comme si je revenais».