«Repats»: le retour des cerveaux en Afrique

Une tendance prise au serieux 
Difficile pourtant de mesurer l’ampleur de ces retours. La plateforme numérique de M. Diagne, créée en mai 2016, compte un peu moins de 10.000 usagers, et ambitionne d’atteindre les 200 000 d’ici 2021. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), si elle n’est pas en mesure de chiffrer ces mouvements de la diaspora, reconnaît non seulement un réel engouement, mais encourage également le phénomène à travers ses programmes MIDA (migrations pour le développement en Afrique).