Ces cinq dernières années, le dispositif national d’accueil a plus que doublé, pour atteindre quelque 110.000 places. Mais au vu des derniers événements, « on va demander une augmentation » du dispositif, explique Delphine Rouilleault, directrice générale de France terre d’asile, association opératrice de l’État qui gère notamment l’hôtel où sont arrivés les premiers évacués de Kaboul.
« Il y a encore beaucoup d’exilés Afghans dans les rues. Il reste des milliers de gens sous des tentes, et les arrivées de demandeurs d’asile, qui avaient ralenti avec le Covid, ont repris« , justifie la responsable.