Tapis rouge ou tentes: après les exfiltrations, questions sur le sort des exilés Afghans à la rue

L’opération d’évacuation, lors de laquelle près de 2.700 Afghans ont été exfiltrés vers Paris, aura au moins permis de dresser ce constat, énoncé par tous les interlocuteurs de l’AFP: « quand on veut, on peut« .

Avant même la chute du pouvoir dans les mains des talibans le 15 août, 8.000 dossiers d’exilés afghans étaient en souffrance à l‘Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), qui attribue le statut de réfugié. Sans compter les 2.300 recours déposés devant la Cour nationale du droit d’asile depuis le 1er janvier par des ressortissants d’Afghanistan, premiers demandeurs d’asile en France. Plusieurs dizaines d’entre eux figuraient parmi les 600 sans-abris qui ont constitué un campement, mercredi après-midi, devant la préfecture de la région Ile-de-France, pour demander une prise en charge.