Mais la startup a encore un objectif de rentabilité à atteindre. «Nous avons été éduqués par le terrain. Je pourrai résumer ces quatre années d’expériences avec un proverbe africain : « Le fleuve emprunte des chemins tortueux parce qu’on ne lui a pas indiqué le bon chemin ». On a découvert que le nom « Yenni », par exemple, ne fonctionnait pas au Mali ni en Guinée. Pas de mentor non plus pour les jeunes entrepreneurs, face à un premier « business model » rogné par les marges prises par les banques et les Fintech. On ne pouvait plus gagner d’argent du tout !».
Exporter le modèle dans l’Afrique francophone
Un projet souvent jugé trop ambitieux, mais Boubacar Sagna indique «l’avoir fait, car nous ne savions pas à quoi nous attendre. Nous étions motivés par le fait de permettre au maximum d’Africains d’avoir accès à la santé. Nous avons ramé, travaillé et comme tout startuper qui n’a pas d’argent, nous avons pitché. C’est comme cela que nous avons pu être subventionnés par la clinique Pasteur. C’était en 2016».