La Seine-Saint-Denis, une pépinière à projets

Certains médias présentent la banlieue, surtout le 93, comme une zone de non-droit et sa population comme ayant du mal à s’insérer. Votre exemple et celui de bien d’autres détruisent ce cliché. Qu’en pensez-vous ?

Concrètement les politiques « sparadraps » qui ont été menés dans les banlieues et qui n’ont pas donné grand chose parce qu’elles n’agissaient jamais en profondeur et ne restaient de fait que des décisions politicardes, se succèdent et ne font que pousser les gens au communautarisme. Mais personnellement, je pense qu’il faut beaucoup plus compter sur la volonté personnelle pour avancer dans sa vie, que des décisions politiques. Je pense que chaque personne se doit de persévérer coûte que coûte pour se cultiver et trouver sa voie propre. A fortiori, nous, les enfants de l’immigration. Il s’agit du respect de notre Mémoire. Nous devons cette réussite à nos aïeux qui ont donné leur sang pour la France et subit tant de violence et de racisme et qui ont contribué à l’avancement de la France qui demeure – quoi que certains en disent- aussi notre pays.