
Je suis en colère contre la perte de Shona Miah, un père détruit rencontré le lendemain près de la plage d’Inanei, gémissant en fermant les yeux de ses trois jeunes filles après que la mer ait rendu leur corps sur la côte.
Au moins ont-elles été inhumées dans le rite musulman, leurs corps lavé et enveloppé dans un linge blanc par des Bangladais dont le vendredi avait été bouleversé par l’évènement. Ils ont pleuré pendant que l’imam récitait ses prières, des centaines de fidèles, pour la plupart des marins et pêcheurs très pauvres, tête baissée. C’est la chose la plus émouvante à laquelle j’ai assisté.