En 2016, le Groupe de travail des Nations Unis sur la détention arbitraire a conclu que la détention d’Alaa Abd El Fattah était “arbitraire” et a identifié plusieurs irrégularités dans son procès. Selon le groupe, “M. Abd El Fattah n’a pas bénéficié de son droit à un procès équitable respectant les règles des procédures internationales,”.
Depuis le coup d’état militaire de 2013 en Égypte, qui mit fin au régime du président élu Mohamed Morsi, et porta au pouvoir le général Abdel Fattah al-Sisi, des milliers de militant, de journalistes et de manifestants ont été emprisonnés. Des groupes de défense des droits de l’homme affirment que 60.000 prisonniers politiques du système judiciaire égyptien croupissent en prison. Les violations du système comprennent les mauvais traitements, les arrestations sans mandat, les longues détentions en attente de jugement, les procès en masse, les procès militaires et une augmentation inquiétante des condamnations à mort.