« Rachel Khan, inassignable »

Frottée de psychanalyse et initiée à Lacan, Rachel Khan a, un jour, demandé à sa mère, née en 40 et cachée pendant la guerre, si le fait de lui avoir choisi un père noir n’était pas une façon de lui offrir une enveloppe sombre en guise de protection ultime. Son patronyme est aussi une énigme à «h» aspiré. «Kahn» tient de l’hébreu quand «Kane» est africain. Et cela donne «Khan», via la Gambie anglophone, enchâssée dans le Sénégal francophone.