« Les gouvernements et les services antiterroristes se sont focalisés, à juste titre, sur les questions de propagande et de recrutement, relève Jean-Charles Brisard, président du Centre d’analyse du terrorisme. Or les organisations djihadistes ont aussi développé un usage des outils numériques pour organiser chaque phase de leurs opérations militaires et terroristes : financement, repérage de cibles, diffusion de tutoriels de formation au maniement d’armes et d’explosifs, communication au cours d’attaques… » Il poursuit : « Surtout, elles ont approfondi leur connaissance de chaque type de messagerie chiffrée, de réseau social, de plateforme participative ou de stockage, pour en tirer un maximum d’efficacité. »
0
Vous aimerez aussi
27.11.2017