Quand le djihad infiltre Internet

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Pour entretenir ses troupes ou inciter de nouveaux adeptes à commettre des attentats – comme le faisait à une cadence quasi industrielle le Français Rachid Kassim (tué en février 2017 en Irak) sur Telegram -, Daech a besoin d’argent. En 2014, l’organisation tirait des revenus colossaux du contrôle d’un territoire riche en hydrocarbures, peuplé de 7 millions d’habitants, à cheval sur la Syrie et l’Irak. « Mais avec le recul qu’ils enregistrent sur le terrain, les djihadistes sont de plus en plus dépendants de sources extérieures de financement, explique un membre d’un service de renseignement. Où qu’ils se trouvent géographiquement, ils tentent d’obtenir des fonds auprès de leurs sympathisants en ayant recours au financement participatif. »

Une photo de Rachid Kassim, membre français du groupe Etat islamique, tirée d'une vidéo de propagande de l'organisation, dans la province de Nineveh en Iraq, le 20 juillet 2016.

Une photo de Rachid Kassim, membre français du groupe Etat islamique, tirée d’une vidéo de propagande de l’organisation, dans la province de Nineveh en Iraq, le 20 juillet 2016.

afp.com/-