A son apogée, à l’automne 2015, l’Etat islamique inonde quotidiennement la Toile de sa logorrhée mortifère. Aucune autre organisation terroriste ou mouvement armé n’avait auparavant colonisé à ce point les réseaux sociaux, les messageries chiffrées, détourné à son profit les nouvelles technologies de l’information. Au point de fonder un « califat virtuel », susceptible d’amadouer et d’endoctriner des légions de fans ultraconnectés.
Quand le djihad infiltre Internet
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Capture d'écran d'une vidéo de propagande diffusée le 13 mai 2018 par Amaq, l'agence de presse de Daech, montrant le Français Khamzat Azimov, auteur, la veille, de l'attentat du quartier de l'Opéra, à Paris. Amaq News Agency/AFP