Le gendarme du Web ajoute : « Un site marchand de produits islamiques est une source de revenus, mais il permet aussi d’entrer en contact avec une multitude de clients musulmans. Un commerçant radicalisé et mal intentionné peut essayer de détecter des individus sensibles aux thèses djihadistes. » Dans ce cas, les échanges pourront se poursuivre via des messageries cryptées ou des forums Internet privés, auxquels il faut être invité pour accéder.
Les réseaux sociaux entrent en guerre
Dans la guerre permanente entre cyberdjihadistes et policiers d’Internet, ces derniers marquent incontestablement des points. Au mois d’avril dernier, une opération menée par les services de police de huit pays, coordonnée par Europol, a permis de paralyser pendant quelques semaines les principaux médias de l’Etat islamique : l’agence Amaq, qui diffuse les communiqués officiels ; la radio sur Internet Al-Bayan ; plusieurs sites. Quatre serveurs utilisés pour diffuser la propagande ont été bloqués.