Anne G., suspendue et en arrêt maladie jusqu’au mois de février prochain, et sous traitement psychiatrique, n’est pas venue s’en expliquer devant la justice. L’affaire a éclaté au cœur de l’été 2016, par un signalement du rectorat au procureur de la République, après la révélation des écrits de l’enseignante dans le Canard Enchaîné. Mais les parties civiles l’affirment, ses premiers « dérapages », comme elle a elle-même qualifié ses écrits devant les policiers, remonteraient au moins à l’année 2012. L’un des avocats a même retrouvé la trace de messages postés sur Facebook, dans lesquels l’enseignante affirmait que les cercueils du père de famille et de ses deux petits garçons, tombés sous les balles de Merah, avaient été inhumés vides en Israël.
0