Propos antisémites à Paris : la double personnalité de la professeur d’anglais

« Une perte de contrôle », « Je regrette », avait-elle encore dit aux enquêteurs, expliquant avoir été diagnostiquée bipolaire et affirmant avoir été extrêmement marquée par les assassinats de Mohamed Merah et l’attentat de Charlie Hebdo en 2015. « Le jour, elle va bien, le soir elle devient folle, ironise l’avocat du Bureau de vigilance contre l’antisémitisme, qui a porté plainte contre l’enseignante. Mais sa pathologie ne l’empêche étrangement pas d’enseigner tout à fait normalement… ». Se défendant de toute « stratégie de défense », Me Meilhac, décrit l’attitude compulsive de la professeur, le lourd traitement psychiatrique suivi aujourd’hui, « véritable alternative à l’internement » : « Facebook était devenu une sorte d’exutoire ».