La présidentielle vue par des lycéennes parisiennes

« En même temps, certains noirs ou arabes se conduisent mal. Si j’étais française de souche, je serais peut-être raciste », poursuit la jeune fille. Sa copine : « Par exemple, l’année dernière, je suis partie à une manifestation contre la loi travail. Au début, on criait, normal, et là y en a qui ont commencé à tout casser. Moi je dis : comment tu veux qu’on t’écoute si tu fais ça ? », affirme Djenaba. « Le problème, c’est qu’à cause de quelques-uns, on nous met tous dans le même panier », estiment-elles toutes les deux. « Au moment des blocus contre les violences policières, j’ai pas compris le rapport avec l’école. En tout cas, moi je pourrai jamais mettre tous les policiers dans le même panier », enchaîne Djenaba.