Bien que l’on puisse tenir le chômage pour une inégalité intolérable, en France, les inégalités de revenus s’accroissent, mais sans « exploser ».
Selon les données de l’Insee de 2014, l’indice de Gini (qui mesure l’amplitude des inégalités) passe de 0,34 en 1970 à 0,28 en 1999 et à 0,31 en 2011. Cependant, entre 2003 et 2007, les 10 % les plus pauvres ont gagné 2,3 % de la richesse supplémentaire, lorsque les 10 % les plus riches en ont gagné 42,2 %.