« Nouvelles inégalités, nouvelles colères »


« L’air du temps est aux passions tristes. Sous prétexte de se défaire de la bien‐pensance et du politiquement correct, on peut accuser, dénoncer, haïr les puissants ou les faibles, les très riches ou les très pauvres, les chômeurs, les étrangers, les réfugiés, les intellectuels, les experts.

De manière à peine plus nuancée, on se défie de la démocratie représentative, accusée d’être impuissante, corrompue, éloignée du peuple, soumise aux lobbies et tenue en laisse par l’Europe et la finance internationale.