L’attention accordée à la transformation des inégalités ne doit pas conduire à sous‐estimer leur accroissement ou, plus exactement, l’épuisement de la longue tendance à leur réduction qui a marqué les décennies d’après‐guerre. Partout, le centile le plus riche de la population s’est enrichi et a capté la plus grande part de la croissance.
Alors qu’en 1970 les 1 % les plus riches recevaient 8 % des revenus aux États‐Unis, 7 % en Grande‐Bretagne et 9 % en France, en 2017, leur part est montée à 22 % aux États‐Unis et à 13 % en Grande‐Bretagne (en restant stable à 9 % en France).