Djihadisme de contagion
Ce djihadisme de contagion est le cauchemar des gouvernants et des services de renseignement. Il est le propre d’une ère où les frontières sont abolies et où les réseaux sociaux servent d’accélérateurs aux discours de haine. Il est loin le temps où Kepel débutait sa carrière par l’assassinat d’Anouar Al-Sadate, le président égyptien tué par un commando islamiste en 1981. Le djihadisme est désormais un phénomène quadragénaire : aux « moudjahidine » accourus au secours des Afghans contre l’envahisseur soviétique, ont succédé la multinationale terroriste d’Al-Qaida, puis le djihad « réticulaire » (en réseau) de l’Etat islamique. Le « jihadisme d’atmosphère » est la quatrième génération du djihad. Kepel les a toutes décrites et analysées.
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