Inégalités face aux diplômes. Globalement, les descendants d’immigrés maghrébins sont moins diplômés. Quelle que soit l’ancienneté de sortie de formation initiale, la part de diplômés du supérieur parmi eux est inférieure de plus de 10 points par rapport à celle des personnes sans ascendance migratoire. La part des non-diplômés est supérieure de 10 points.
Même difficultés pour les femmes. Elles sont plus souvent inactives que les femmes sans ascendance. Cependant, lorsqu’elles sont actives, elles rencontrent moins de difficultés que les hommes à trouver un emploi. Les femmes sont aussi concernées par le plafond salarial, sauf que de leur côté, ce plafond apparaît à des salaires de rangs plus élevés que chez les hommes. Comme les hommes, les femmes peinent plus que celles sans ascendance migratoire à toucher un salaire mensuel supérieur à 3000 euros.