Une tendance qui augmente. C’est le cas, par exemple, de Michaël Chiolo, converti à l’islam en 2010 et qui a agressé au couteau deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) en mars 2019. Ou, quelques mois plus tard, de Mickaël Harpon, qui a tué quatre de ses collègues à la Préfecture de police de Paris. Ou encore de Nathan Chiasson, qui a mortellement atteint au couteau une personne à Villejuif (Val-de-Marne), le 3 janvier. Dans ses travaux, Jean-Baptiste Meyer avait toutefois noté qu’entre 2012 et 2016, « la plupart des auteurs d’attaques terroristes sont des ressortissants français d’origine étrangère ». Le sociologue y décèle un « malaise social, culturel et générationnel » qui « surdétermine la radicalisation ». « Quand on regarde ces profils, on constate des dérives individuelles, existentielles. Ça ne veut pas dire, outre ces phénomènes pathologiques, qu’il n’y a pas de causes sociales profondes. »
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