« Je ne pense pas que la surenchère républicaine et sécuritaire avec des démonstrations aux frontières permette de s’approcher d’une solution, appuie Christophe Bertossi, directeur du Centre migrations et citoyennetés de l’Institut français des relations internationales. Les politiques migratoires ne peuvent pas devenir une politique de sûreté nationale. Cela voudrait dire que la violence est importée dans la société française. Or, la problématique est davantage que la société française produit cette violence. » D’autres données étayent ce constat. « En 2019, poursuit M. Brisard, 88 étrangers étaient détenus en France pour terrorisme en lien avec la mouvance islamiste, soit 18 % du total. Les binationaux sont, quant à eux, au nombre de 42, soit environ 8 % du total. »
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