« Le problème de l’immigration et son contrôle doit être posé », a réagi sur RTL, le 30 octobre, le président du parti Les Républicains, Christian Jacob. « Le lien entre terrorisme et immigration est évident », avait aussi affirmé, le 17 octobre, Thierry Mariani, député européen du Rassemblement national (RN). Une idée largement rebattue par la présidente du RN, Marine Le Pen, depuis plusieurs années. Au sein du gouvernement, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a multiplié ces dernières semaines les visites en Tunisie, au Maroc ou en Algérie, pour obtenir des autorités de ces pays qu’elles reprennent certains de leurs ressortissants en situation irrégulière et soupçonnés de radicalisation. Tandis que M. Macron, en déplacement le 5 novembre à la frontière franco-espagnole, a annoncé un renforcement des contrôles. « Il ne faut en rien confondre la lutte contre l’immigration clandestine et le terrorisme, mais il nous faut regarder lucidement les liens qui existent entre ces deux phénomènes », a dit de nouveau le chef de l’Etat mardi.
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