Ce thème de la fracture numérique (aussi appelé « illectronisme », contraction d’illettrisme électronique, pour désigner la difficulté à maîtriser les outils technologiques, et notamment Internet) n’est pas nouveau. Il y a près de 10 ans, un collectif de chercheurs en sciences sociales avaient déjà publié un ouvrage au titre sans ambiguïté « Pour en finir avec la fracture numérique[3] ». La thèse, on s’en doute, visant à analyser les raisons économiques, culturelles et sociales de l’exclusion du numérique. Dix années après, et comme le souligne le Défenseur des droits, les choses ne se sont pas améliorées, voire, et c’est une quasi-certitude, elles ont empiré alors que le numérique, quant à lui, a continué à gagner du terrain dans tous les domaines de nos vies.
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