J’ai subi des insultes racistes et j’ai été virée
Je suis restée malgré tout. J’aimais et j’aime encore mon travail, je me suis attachée à certaines rédactions locales et à certains de mes collègues. Mais ça a empiré. J’ai été éliminée du planning.
D’abord à Grenoble, où je faisais un quart de mes contrats à l’époque. Un nouveau rédacteur en chef a été nommé et a éliminé les deux journalistes maghrébins. Puis à Lyon, où je vis et où je travaillais aussi régulièrement, j’ai été exclue de la rédaction après avoir subi des insultes racistes.