La créature, véritable « Golem de l’ère numérique », s’est rapidement montrée capable de démasquer les imposteurs, empêchant ces derniers de duper leurs lecteurs dans les échanges. « Nous avons reçu d’innombrables remerciements de personnes alertées avant d’être victimes » (de ces impostures), écrit Rosenberg.
Les trolls néo-nazis ont alors tenté plusieurs tactiques : changer la photo de leur compte, revenir à leur ancien nom, ou encore tenter de simuler le bot lui-même ; aucune de ces contre-ripostes n’a fonctionné.
Les harceleurs jouent les victimes
Comprenant qu’ils ne parviendraient pas à battre le bot, les trolls ont alors recouru au signalement en masse : ils ont alerté Twitter en prétendant être, eux, les victimes de harcèlement. En avril, le réseau social a suspendu une première fois Impostor Buster, sans explication. Il a été rétabli après que l’équipe anti-cyberharcèlement de l’ADL a contacté Twitter.