Immigration : peut-on concilier humanité et fermeté ?

L’accueil des migrants place, semble-t-il, devant un dilemme insoluble : l’hospitalité ou la dureté. Nous serions sommés de choisir entre deux attitudes, et deux voies, paraissant inconciliables : l’humanisme, qui se traduirait par l’accueil bienveillant de (si possible tous) ceux qui se présentent ; ou l’égoïste repli sur soi, qui se traduirait dans le refus haineux du réfugié. Le devoir d’accueil de l’autre, notre frère en humanité, versus le droit de se défendre contre des « assaillants » venus d’ailleurs, et perçus comme des « perturbateurs sociétaux ».