Cette pensée s’est confirmée peu à peu dans mon esprit quand j’ai vu les femmes de ma famille utiliser des produits pour se faire éclaircir la peau et passer du teint de Lupita Nyong’o à celui de Beyoncé à une vitesse affolante.
Et j’ai remarqué que j’étais tout en bas de l’échelle sociale quand différents hommes (blancs et noirs) m’ont dit sans gêne, ni tabou, et sans se concerter, qu’ils ne pourraient jamais sortir avec une femme noire. J’étais donc loin, bien loin d’être un canon de beauté. Même celles qui me ressemblaient étaient prêtes à mettre en péril leur santé pour ne plus me ressembler.