Hugo Micheron : pour les jihadistes, « la France est l’usine à idées de l’Europe, un symbole à défier »

Le premier lieu du djihadisme, ce sont des zones géographiques, des enclaves, pas forcément superposables aux banlieues françaises, précise-t-il. Il cite l’exemple de Toulouse où une dizaine d’individus déjà présents au début des années 2000, dont les frères Clain, ont réussi à faire grossir un groupe jusqu’à environ 300 individus : « Ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils ont monté des associations, des écoles privées hors contrat, ils sont sur les marchés, ils font venir des prédicateurs (…) C’est dans cet environnement qu’a émergé un certain Mohamed Merah ».