Hugo Micheron : pour les jihadistes, « la France est l’usine à idées de l’Europe, un symbole à défier »

Réduire le djihadisme à la question socio-économique ne suffit pas : c’est une toile de fond importante mais elle n’explique pas tout. La présence d’acteurs est importante.

Le deuxième territoire, c’est la Syrie : « En 2012, les premiers départs en Syrie, ce sont les pionniers, ceux qui sont activistes depuis 10 ans, et se retrouvent rapidement à des postes importants. A l’inverse, ce qui partent à partir de 2013-2014 vont être beaucoup plus exposés au combat : ceux qui face à l’horreur souhaitent rentrer, et d’autres qui jouent le jeu de l’ultraviolence, monter dans la hiérarchie, ou qu’on va retrouver dans les attentats de 2015-2016 ».