« Une histoire qui prenne en compte les femmes, les colonisés et les immigrés »

C’est une démarche politique, comme vous le disiez, face au récit national ?

Une démarche politique contre le récit national, et contre l’histoire identitaire, ça c’est sûr. Je m’inscris contre une histoire identitaire de la France. « Français de souche » ou « issu de », ça me hérisse ! C’est problématique, les mots ont leur importance, et ce qu’ils charrient de connotations.

Était-ce plus important pour vous d’inclure dans une grande histoire de France des événements récents — comme Mai 67 en Guadeloupe ou la révolte des banlieues en 2005, peu considérés politiquement ?