Déjà en 2015, avec la première campagne de Donald Trump, raconte avec force documents inédits le Washington Post ce lundi, des dirigeants de Facebook avaient ménagé des exceptions à la politique de modération sur le site pour le candidat républicain, transformant le “champ de bataille de l’information pour les années à venir”.
À plusieurs reprises, des posts contrevenant à la politique du réseau n’avaient pas été bloqués, démontre le quotidien, qui rappelle que Facebook, contrairement à Twitter, a longtemps défendu une position de “neutralité” dans les échanges. Position intenable aujourd’hui, avec le double effet Black Lives Matter et présidentielle…