Selon l’analyse, la perte de confiance et les inégalités matérielles empirent la situation dans laquelle les enfants sont susceptibles de se retrouver : discrimination ethnique ou religieuse, harcèlement sur internet ou dans le quartier.
En étant privés d’activités extrascolaires, les enfants et adolescents voient se quadrupler les risques d’angoisse de ne pas réussir à l’école.
En accumulant autant d’inégalités, les enfants défavorisés ressentent relativement tôt qu’ils ne démarrent pas avec les mêmes chances que d’autres. On compte ainsi près de 13% d’entre eux déclarer que leurs droits ne sont pas respectés au sein même de leur quartier et 7% en France, deux fois plus que les enfants vivant en centre-ville.