À chaque don, les utilisateurs de Geev reçoivent donc un «crédit» pour acquérir à leur tour des objets. Le but de cette «gamification» est d’instaurer une dynamique vertueuse qui assure un flux assez constant de nouveaux articles à donner… Ainsi, plus un utilisateur poste (et donne) d’objets, plus il est en mesure d’en récupérer. Le tout sans prérequis de valeur, ce qui a ses vices. Ainsi, il n’est pas rare de voir un utilisateur vendre, séparément des sachets de thé individuels pour faire autant de dons que possible et ainsi gagner des crédits… Ou quand la logique du don est supplantée par l’appât du gain. Pour assurer la gratuité des articles, le modèle économique de l’application repose en outre sur la publicité. «Nos annonceurs sont souvent des entreprises assez engagées qui veulent atteindre notre cible, celle des personnes intéressées par la récup, la réutilisation», complète Hakim Baka, cofondateur de Geev.
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