les plus victimes d’homophobie en France. L’association relaie des témoignages d’ados insultés, menacés, harcelés, parfois frappés, dans la rue, dans leur famille, à l’école, sur Internet… Lisa, 17 ans, est lesbienne. Elle n’en a jamais parlé à ses parents, qui tiennent des propos très durs. Selon eux, l’homosexualité est un « problème psychiatrique déviant ». Ils se disent « heureux qu’aucune de leurs filles ne soit lesbienne », car « ils ne supporteraient pas un enfant homo, ils préféreraient mourir, c’est immonde, contre-nature ». Le milieu scolaire est particulièrement dur pour les jeunes LGBT. « L’insulte “pédé” est devenue une sorte de ponctuation dans les cours de récréation », estime Véronique Godet, vice-présidente de SOS Homophobie.
Florent : « Pour moi, le lycée, c’était l’homophobie »
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Kiss-in en faveur du « mariage pour tous », à Paris, en octobre. La Manif pour tous demande toujours le retrait de la loi de 2013.