Pour mener leur étude, Andrew Guess, Jonathan Nagler et Joshua Tucker ont corrélé les réponses d’utilisateurs à un questionnaire sociologique et politique avec leurs profils Facebook. « Avant tout, nous avons constaté que le partage de fake news était une activité relativement rare », précisent les chercheurs. Ce résultat s’explique en partie par les critères très précis choisis par l’équipe pour repérer les fake news. Seuls les articles visant à tromper ont été pris en compte. Les tribunes et articles partiellement mensongers ou « hyper-partisans » comme ceux de Breitbart News ont été écartés.
Les seniors partagent sept fois plus de fake news
Les chercheurs affirment que les conservateurs ont été plus enclins à relayer des fake news provenant de sites non fiables pendant la campagne de 2016 que les libéraux ou les modérés. Surtout, les utilisateurs de plus de 65 ans ont partagé près de sept fois plus de fake news que le groupe d’âge le plus jeune.