D’autres attitudes apparaissent moins louables aux yeux de ce journaliste. Il taxe par exemple de « flagornerie » la déclaration de « Macron l’enchanteur » selon laquelle « il n’y a plus de politique africaine de la France », s’amuse de son « funambulisme langagier » (« moi-même, je suis pas anti-impérialiste ») et regrette encore l’ « emploi intempestif du « je veux » (qui) renvoie à ce paternalisme (de la France NDLR) à rebrousse-poil ».
Migrations, franc CFA, démographie : quelques bons points
Sur le discours, Le Pays retient quelques citations : « À propos de la crise migratoire sur fond de commerce d’esclaves en Libye, Macron a laissé entendre ceci : La tragédie de ce que j’appelle les routes de la nécessité (…), le pire désastre de notre histoire partagée, il faut le nommer pour agir avec force. À propos de la démographie : Quand vous voyez des familles de 6, 7, 8 enfants par femme, êtes-vous sûrs que cela soit le choix de la jeune fille ? Je veux qu’en Afrique, partout, une jeune fille puisse avoir le choix. (…) C’est une conviction profonde, qui m’a poussé à faire de l’égalité femme-homme une grande cause de mon mandat. La démographie peut être une chance, mais à condition que chaque femme puisse choisir son destin. »