Avant le début d’un de mes cours, des bénévoles de l’AFEV (Association de la Fondation Étudiante pour la Ville) nous ont présenté la structure. Quelques semaines plus tard, je rencontrais la jeune fille avec qui j’allais mener des activités extra-scolaires pendant l’année. M’investir à ses côtés me permettait de canaliser mon besoin d’être hyperactive et en même temps, d’acquérir de nouvelles compétences. Il fallait que je sois créative chaque semaine pour lui proposer des jeux différents, que j’établisse une relation de confiance avec elle, que je m’organise correctement… J’avais la sensation de dépenser mon temps libre intelligemment et c’était important pour moi d’avoir un sentiment d’accomplissement.
J’avais fantasmé les études supérieures
En parallèle, les cours ponctuaient mon quotidien. Les premiers mois, j’ai découvert la vie étudiante et j’étais excitée d’apprendre des notions qui étaient toutes nouvelles pour moi. Et puis le temps s’est écoulé… et tout m’a paru moins rose. J’ai connu une véritable désillusion vis-à-vis de l’université. Avant d’entrer à la fac, j’étais tellement sûre de mon projet pro et je fantasmais tellement les études supérieures, que je suis restée dans le déni un petit moment avant de réaliser que j’étais pas épanouie.