En situation précaire, ces jeunes du programme « veille active » apprécient de se rendre utiles

Mais surtout, le département, via ce dispositif, veut inclure les jeunes dans des actions un peu plus concrètes, histoire de les tirer de l’ennui et de les rendre « actifs ». « On replace le jeune au cœur de ses propres décisions. C’est une façon de le rendre autonome », martèle Philippe Da Silva.

« Pour nous, le déconfinement ne change pas grand-chose »
Ce mercredi après-midi, quelques jeunes sont donc venus prêter main-forte à des étudiants du Crous, avec qui le département a noué un partenariat. « Ce panier-repas va me permettre de souffler », confie Chloé. La jeune étudiante calcule toutes ses dépenses au centime près depuis deux mois.
« Je me faisais 150 euros par mois grâce au baby-sitting avant le confinement. Mais tout s’est stoppé net, souffle l’étudiante. Mes parents sont en Espagne et ils ont eu des soucis pour m’envoyer de l’argent. Du coup, je fais beaucoup plus attention à l’argent. »