En Chine, les étudiants africains se sentent laissés pour compte face au coronavirus

Boulaye Dembélé tourne comme un lion en cage dans son appartement. Son ami égyptien est rentré il y a quelques jours grâce à un vol affrété par son gouvernement. Il aimerait ne pas y penser, se concentrer sur sa thèse en droit international, mais « le virus est aussi dans la tête ». Une semaine qu’il n’est pas sorti. Alors il essaie de s’apaiser en regardant des comédies ou en lisant des livres. Probablement comme ses quarante-deux camarades maliens du Wuhan.