« CE NE SONT PAS DES BOULETS »
Ici, la plupart des compagnons Emmaüs sont originaires d’Afrique, demandeurs d’asile ou ayant obtenu le statut de réfugié. « Les compagnons ne sont pas considérés comme des travailleurs. On leur donne 350 euros net par mois avec logement, nourriture, fringues et Urssaf, explique l’agriculteur militant. On donne de l’activité à des gens qui ne peuvent pas travailler. L’État n’a rien proposé : nous, on propose quelque chose ! On veut prouver que ces gens-là ne sont pas des boulets. Ils sont motivés. »