La bataille idéologique entre autocraties et démocraties s’arrêterait là où commencent les intérêts partagés des uns et des autres. Il y aurait un champ pour les sanctions, un autre pour la coopération. Exemple : au moment où Biden prend la défense de Navalny, il renouvelle avec Poutine un accord bilatéral sur les armes nucléaires.
Mais la jurisprudence Clinton n’est pas toujours aussi simple à mettre en pratique. Peut-on à la fois parler de pratiques « génocidaires » au Xinjiang, comme l’a fait Biden, et accepter que les Etats-Unis participent l’an prochain aux Jeux olympiques d’hiver en Chine ?